Lire un roman de David Foenkinos est généralement une expérience particulière, où l’on peut être surpris par des choses banales. Avec son ton légèrement ironique, il raconte les pensées et les sentiments de l’homme moderne : sa vulnérabilité, son bonheur ou son malheur, ses déboires amoureux.
"Tout le monde aime Clara" parle d’abord d’Alexis et de Marie. Ils vivent séparés, mais l’accident fatal de leur unique fille Clara les rapproche à nouveau. Clara réussira-t-elle à réunir le couple ? Il semble qu’elle possède d’étranges dons depuis sa guérison…
Le livre se lit très facilement, comme souvent avec Foenkinos : c’est très léger, relaxant, avec parfois une phrase plus profonde qui surgit. Cependant, à l’approche de la troisième partie, l’histoire commence à lasser un peu. Elle perd de son intérêt. Selon moi, la construction du récit manque aussi d'équilibre ; quelque chose sonne faux. Chez Foenkinos, on attend souvent une sorte de moment "aha !" à la fin, mais dans ce roman, ce moment n’arrive pas. Les personnages non plus ne prennent pas vraiment vie ; ils restent en arrière-plan.
Un petit détail amusant : Foenkinos s’amuse à citer les titres de ses romans précédents dans le texte. À vous de retrouver les mots : "Délicatesse, Souvenirs, Vers la beauté, Numéro deux…" : ils y sont !
J’ai également lu quelque part que le roman aurait une dimension autobiographique. C’est possible, mais même en le sachant, ce n’est pas l’un de ses meilleurs romans...
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