C omme j'avais trouvé le précédent roman de Karine Tuil, *Les choses humaines*, captivant, j'ai commencé avec plaisir son nouveau roman. Là encore, l'auteure parvient parfaitement à créer une tension aiguë entre, d'une part, les relations au sein d'une famille et, d'autre part, l'engagement politique et sociétal. Le personnage principal est Alma Revel, une juge (femme) spécialisée dans les procès liés au terrorisme. Elle se retrouve confrontée à des décisions difficiles, tant dans sa vie personnelle que professionnelle : doit-elle libérer temporairement le jeune Kacem ou doit-elle continuer à le détenir ? Est-il un terroriste potentiellement dangereux ou un homme aux intentions honnêtes ? Les décisions sont très difficiles à prendre, surtout lorsqu'elles peuvent avoir de lourdes conséquences pour la société. Et cela d'autant plus quand on découvre que son nouveau petit ami est l'avocat du suspect... Tuil écrit encore une fois un roman palpitant. Le début est un peu sentimental, mais comme dans le précédent roman, l'intrigue se déploie magnifiquement et devient de plus en plus captivante au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture.
Un roman typique de Foenkinos : légèrement ironique et pourtant un peu tragique, il raconte l’histoire de (l’imaginaire) Martin Hill, qui, lors du casting pour le rôle de Harry Potter, a fini deuxième favori. Cependant, il a perdu la bataille et c’est Daniel Radcliffe qui a décroché le rôle. Qu'est-ce que ça fait à un homme de rester « deuxième » ? Comment cela influence-t-il sa vie, ses affects ? Chez Martin Hill, cela dérape : il développe une phobie extrême de Harry Potter, au point que cela perturbe tout son monde émotionnel. Comme un possédé, avec l’aide de sa famille et de ses amis, il cherche un moyen de se débarrasser de son obsession. La solution arrive de manière plutôt logique, mais inattendue. Bien que l’histoire soit un peu faible – ce qui est souvent le cas dans les derniers livres de Foenkinos, dont je trouve toujours *La délicatesse* et *Les souvenirs* inégalés – le roman est néanmoins écrit avec énergie et mordant. Car c’est ce que l’auteur sait faire : ren...
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