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Z comme Zombie - Iegor Gran

 Un livre absolument choquant. Écrit par un ex-Russe qui ne porte même plus son propre nom. Un auteur débordant de colère, et cela se ressent à chaque page. Le sujet est d’une actualité brûlante et d’une vérité implacable : comment le peuple russe est manipulé par la propagande. Comment cette "âme slave" fonctionne et arrive à tout encaisser. Comment ce peuple est littéralement écrasé par cette machine infernale. Gran expose une multitude de détails et, pour ceux qui pourraient en douter, il fournit également tous les liens que vous pouvez consulter sur les réseaux sociaux. Cela vaut vraiment la peine de les explorer, cela apporte une réelle valeur ajoutée à ce petit livre.Ce ne doit pas être agréable, en tant que Russe, de lire ce livre. Surtout si vous êtes déjà devenu un "zombie" (c’est ainsi que l’auteur qualifie le Russe complètement endoctriné). Pas une seule parole positive n’est écrite ici sur le peuple russe, ce qui peut sembler un peu dur. Gran ne cache pas son opinion : c’est parce que nous avons été trop conciliants avec Poutine pendant si longtemps que nous payons aujourd’hui le prix fort. Il plaide pour une confrontation directe et sans concessions…


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Le grand monde - Pierre Lemaitre

 Avec ce roman, Lemaitre ouvre une nouvelle trilogie qu’il appelle "Les années glorieuses". Alors que sa trilogie précédente, "Les enfants du désastre", se déroulait dans l’entre-deux-guerres, cette nouvelle série se situe dans la période d’après-guerre. Une fois de plus, nous avons droit à une chronique familiale dense. Ce qui est surprenant, c’est que Lemaitre relie magistralement et subtilement cette nouvelle série à sa trilogie précédente. Au centre du récit se trouve la guerre d’Indochine et, surtout, le rôle de la politique française dans ce conflit. Guerre, soif de sang, et oui, aussi des meurtres, mais également de l’amour : voilà les ingrédients de cette histoire, une fois encore écrite avec beauté et intensité. Cela reste bien sûr très narratif dans l’ensemble. Ce qui manque peut-être, c’est une touche de poésie, de fantaisie ou un soupçon de philosophie.  

La décision - Karine Tuil

C omme j'avais trouvé le précédent roman de Karine Tuil, *Les choses humaines*, captivant, j'ai commencé avec plaisir son nouveau roman. Là encore, l'auteure parvient parfaitement à créer une tension aiguë entre, d'une part, les relations au sein d'une famille et, d'autre part, l'engagement politique et sociétal. Le personnage principal est Alma Revel, une juge (femme) spécialisée dans les procès liés au terrorisme. Elle se retrouve confrontée à des décisions difficiles, tant dans sa vie personnelle que professionnelle : doit-elle libérer temporairement le jeune Kacem ou doit-elle continuer à le détenir ? Est-il un terroriste potentiellement dangereux ou un homme aux intentions honnêtes ? Les décisions sont très difficiles à prendre, surtout lorsqu'elles peuvent avoir de lourdes conséquences pour la société. Et cela d'autant plus quand on découvre que son nouveau petit ami est l'avocat du suspect...  Tuil écrit encore une fois un roman palpitant....

Numéro deux - David Foenkinos

  Un roman typique de Foenkinos : légèrement ironique et pourtant un peu tragique, il raconte l’histoire de (l’imaginaire) Martin Hill, qui, lors du casting pour le rôle de Harry Potter, a fini deuxième favori. Cependant, il a perdu la bataille et c’est Daniel Radcliffe qui a décroché le rôle. Qu'est-ce que ça fait à un homme de rester « deuxième » ? Comment cela influence-t-il sa vie, ses affects ? Chez Martin Hill, cela dérape : il développe une phobie extrême de Harry Potter, au point que cela perturbe tout son monde émotionnel. Comme un possédé, avec l’aide de sa famille et de ses amis, il cherche un moyen de se débarrasser de son obsession. La solution arrive de manière plutôt logique, mais inattendue.  Bien que l’histoire soit un peu faible – ce qui est souvent le cas dans les derniers livres de Foenkinos, dont je trouve toujours *La délicatesse* et *Les souvenirs* inégalés – le roman est néanmoins écrit avec énergie et mordant. Car c’est ce que l’auteur sait faire : ren...